Glossaire du sauvaginier
Leurre sonore, utilisé à la chasse, dont le son attire certains animaux, généralement en imitant leur cri.
Leurre imitant la forme des oiseaux que l’on dispose pour attirer la sauvagine à portée de fusil.
Famille d’oiseaux aquatiques comprenant les canards, les cygnes, les oies, les bernaches, etc. Les anatidés ont généralement des pattes courtes et palmées, un plumage dense et un bec aplati.
Tout abri, naturel ou fabriqué, où un chasseur s’installe pour attendre le gibier et le surprendre et qui sert à camoufler.
Embarcation, servant d’abri pour les chasseurs, au profil très bas dont la partie centrale peut s’abaisser dans l’eau de façon à ce que le ou les chasseurs soient presque complètement assis sous la surface, avec seulement les yeux à peine quelques pouces au-dessus de l’eau.
Munition ayant la forme d’un cylindre de plastique et de métal contenant la charge d’un fusil de chasse. La dimension des cartouches varie selon le calibre du fusil. Diverses grosseurs de grenailles sont disponibles selon le type de gibiers convoité.
Activité consistant à poursuivre et abattre du gibier à plumes à des périodes précises de l’année et dans diverses régions du pays. Les chasses de conservation constituent un important moyen de gérer la population d’espèces comme l’oie des neiges. Les activités de chasse sont régies par des lois et règlements qui déterminent les modalités de la pratique (la saison de chasse, espèces permises, nombre, etc.).


Appelant formé d’un corps vide fait de plastique léger.
Méthode de chasse qui consiste à se déplacer en cuissardes ou en canot à la poussée le long des rives pour faire partir le gibier (canards) se cachant dans son abri naturel.
Communauté biologique constituée d’organismes en interaction avec leur milieu environnant.
L’étranglement d’un fusil de chasse désigne la dimension intérieure de la bouche du canon. Il existe différents types d’étranglement amovibles qui peuvent être utilisés selon les conditions de la chasse pratiquée.
Arme à canon lisse servant généralement à la chasse aux petits gibiers et au tir au pigeon d’argile. Les fusils de chasse comportent différents calibres. Les calibres les plus courants pour la chasse à la sauvagine sont le 12 et le 10.
Ensemble des billes contenues dans une cartouche de fusil de chasse. On retrouve sur le marché des billes de plomb, des billes d’acier ainsi que des billes constituées d’autres métaux.
Depuis les années 1990, les billes de plomb sont interdites pour la chasse à la sauvagine en raison de leur toxicité potentielle.
L’endroit où habitent les espèces sauvages. Toutes les conditions requises par les espèces pour prospérer s’y trouvent : le climat, l’eau et la disponibilité de la nourriture et des abris. Les besoins en matière de taille et d’emplacement d’habitat peuvent varier, selon le temps de l’année et le cycle biologique de l’organisme.
Déplacement régulier et périodique d’animaux en grand nombre, habituellement à partir d’un lieu d’origine précis. Beaucoup d’oiseaux entreprennent des migrations saisonnières, typiquement au printemps et à l’automne, à la recherche de conditions plus favorables sur les plans du climat, de la nourriture ou de l’eau. Ces déplacements peuvent entraîner un changement de latitude, d’altitude ou des deux, et visent à trouver une aire de reproduction convenable.
Méthode de chasse selon laquelle le chasseur, après avoir repéré une volée d’oies ou de bernache en train de se reposer, s’en rapproche à la portée du fusil en rampant à plat ventre sur le sol.
Terme désignant les espèces d’oiseaux gibiers fréquentant des plans d’eau ou vivant sur des rivières, des lacs, des mers, etc., ou près de ceux-ci (canards, oies, bernaches).
Chasseur qui pratique la chasse à la sauvagine.
Appelant de couleur mate imitant le profil d’un canard ou d’une oie, fabriqué de contreplaqué auquel est attaché soit un piquet pour la chasse au champ, soit une quille pour la chasse à l’eau.
Agence gouvernementale fédérale relevant du ministère de l’Environnement (Environnement Canada) responsable de la gestion des oiseaux migrateurs. Il est aussi responsable des espèces en péril, de la réglementation sur le commerce international des espèces en péril et de la recherche sur les préoccupations d’importance nationale concernant les espèces sauvages.
Terrain où la nappe phréatique est à proximité ou au-dessus de la surface, ou qui est saturé d’eau assez longtemps pour créer des conditions comme des sols modifiés par l’eau et une végétation hydrophile. Ce terme inclut les tourbières hautes, les tourbières basses, les marais, les marécages et les eaux libres peu profondes.

Source: VOCABULAIRE DE LA CHASSE À LA SAUVAGINE (GIBIER ET TECHNIQUES). Leif Michael French, Août 1997. Mémoire de maîtrise en linguistique. Université du Québec à Chicoutimi. 194 pages.